L'intérêt de l'isocinétisme

Bienvenue sur le blogue du Centre d'expertise isocinétique (C.E.I).

Étudier le comportement en mouvement des groupes musculaires grâce à l’analyse de données informatiques, voilà ce que permet le bilan isocinétique. Le recours à cette technologie de pointe procure une collecte de données fiables, véritable reflet de la condition musculaire.

Sur ce blogue, vous trouverez une panoplie d'informations reliées à la prise en charge isocinétique que ce soit sur l'aspect préventif, sur la rééducation pathologique ou bien sur l'entrainement spécifique des blessures.

Bonne lecture!

vendredi 13 décembre 2013

Un indicateur de la performance musculaire chez les sprinteurs : Le temps pour atteindre la force musculaire maximale.


Plusieurs études ont investigué la relation entre la force musculaire de la cuisse et la performance au sprint avec des valeurs comme le moment maximal (peak torque; PT) et le ratio moment maximal relié au poids de l’athlète (peak torque to bodyweight; PT/BW) à haute vélocité (>240°/sec). Mais aucune étude n’a recherché la relation entre le temps pour atteindre la force maximale (time to peak torque; TPT) des ischio-jambiers et du quadriceps et la performance dans un sprint.

Étude : Mitja Bracic et coll. (2011) ont observé chez 34 athlètes âgés (19-69 ans) en bonne condition physique, s’il y a une corrélation entre la capacité des ischio-jambiers et du quadriceps à produire une force rapidement et la phase d’accélération du sprint. Les sujets ont fait 3 sprints d’une longueur de 20 mètres à partir d’un bloc de départ avec 10 minutes de repos entre chaque sprint. Le meilleur résultat était utilisé pour l’analyse.
Par la suite, le quadriceps et les ischio-jambiers ont été testés sur un appareil isocinétique à vitesse rapide (240°/seconde) pour reproduire le geste fonctionnel.

Résultats : Le « time to peak torque » a prouvé la prédiction du temps de sprint à 5, 10 et 20 mètres et était statistiquement significatif pour chaque longueur de sprint. La seule statistique significative du temps de sprint a été le TPT des ischio-jambiers à 240°/seconde.

Conclusion : La principale découverte de cette étude est que le TPT des ischio-jambiers à haute vélocité peut significativement prédire la performance sur le temps du sprint à 5, 10 et 20 mètres. Il semble que pour le temps de sprint à 5, 10 et 20 mètres, il est plus important de mettre l’accent sur la rapidité de contraction des ischiojambiers qu’à produire de la force maximale élevée.

L’apport clinique de cette étude :
Cette étude exploratoire (n=34) nous permet d’émettre certaines hypothèses entre la capacité du développement de la contraction et la performance chez l’athlète. Il faut donc considérer pour une clientèle athlétique telle que des sprinteurs et d’autres sports (football et soccer par exemple), la capacité à développer une force rapidement. On peut aussi considérer que les fibres musculaires de type « fast twitch » sont celles responsables de la production rapide de la force.
Au C.E.I. l’appareil isocinétique permet l’entrainement à haute vitesse en stimulant de développement rapide de la contraction dans un environnement sécuritaire.



Source : http://content.iospress.com/articles/isokinetics-and-exercise-science/ies00426

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